Protocole

En premier lieu, diagnostiquer l’infection parasitaire grâce au microscope à contraste de phase en prélevant sans douleur dans la bouche un échantillon de la flore pathogène tiré méticuleusement des crevasses gingivales les plus atteintes. La fréquence de l’attaque parasitaire joue entre 95 % et 100 % dans les cas de parodontites actives et aussi de péri-implantites, ce qui rend la chose extrêmement facile.

En second lieu, diminuer l’activité inflammatoire et l’infection à l’aide du brossage dentaire en utilisant de l’eau oxygénée 1 % et une application de poudre de bicarbonate de soude légèrement salée (en proportion de 1 pour 6). Ensuite, utiliser des désinfectants buccaux voués à la parasitologie et si nécessaire, grâce à la confirmation de la visualisation microscopique, des antibiotiques spécifiques aux parasites concernés appliqués sur la surface et à l’intérieur de la gencive et possiblement prescrits par voie générale (d’où l’effet bénéfique du bien connu Métronidazole).

Enfin, et ce qui est typique à la composante parasitaire de la maladie parodontale, nous recommandons au patient d’éviter la réinfection en réduisant les contacts directs ou indirects avec les partenaires ou les membres de la famille proche qui seraient encore infectés (aussi, facilement détectable à la microscopie), de même que le contact avec aliments contaminés, l’eau courante infectée, et qui plus est, les animaux de compagnie tel le chien et le chat qui eux aussi sont atteints de parodontite avec les mêmes parasites buccaux. La maladie parodontale est abusivement affublée d’être essentiellement bactérienne. La parodontologie actuelle est loin de la réalité du biofi lm : granulocytes divers, vampires parasites et bactéries motiles (palissades, vibrions, fusobactéries, spirillés).